mercredi 6 avril 2011

L'Humanité est en retard sur son cerveau, ou comment sortir de la crise ivoirienne?


Quelles réflections sur l'actualité?

Japon, Côte d'Ivoire, Lybie, etc.

Nucléaire, démocratie, guerre, pouvoir...

A côté de ça, spiritualité, "réalité", souffrances, joies...

Où en sommes-nous?



Quel "dessein" pour le monde?

Quelques hommes de bonne volonté, et le désordre primitif ou "primaire".

L'humanité n'a pas évolué aussi vite que son cerveau.

Influence sous-jacente et profonde, renouvelée (éducation, traditions) des pulsions primaires.
Pouvoir, peur, agressivité, animosité...



Lybie et Côte d'Ivoire, un peu le même problème.

Un dirigeant qui s'accroche au pouvoir. 
Et qui évoque une parodie de démocratie pour se justifier. 

Avec, en sus, ce qu'il faut d'allusions aux thèmes qui accrochent, comme l'impérialisme, l'ennemi étranger et celui de l'intérieur, la légitimité de la démocratie bafouée, toutes ces "ruses" hypocrites auquelles il finit peut-être par croire lui-même...?

Pouvoir contesté soit par le "rue", soit par les urnes...
Et "légitimité" internationale cautionnée par l'ONU pour protéger les civils et arriver à la chute du "dictateur".

Vaste programme, comme aurait dit le Général de Gaulle!
Et, de plus, légitimé par le "Machin", comme il qualifiait l'ONU...


Enfin, la globalisation est à l'œuvre.

Avec, bien sûr, encore beaucoup de cyniques et de profiteurs hypocrites pour une poignée de personnes honnêtes critiquées par les premiers qui les prennent pour les seconds, et que les seconds suivent pour essayer d'en tirer profit...

Cela dit, il me semble que ces interventions "musclées" étaient et seront désormais nécessaires pour faire respecter, sinon le droit, du moins la volonté d'un peuple (ou d'une importante partie d'un peuple) berné ou opprimé.

Et pour donner un signal clair aux dirigeants faussement démocratiques que les règles ont changé, qu'il ne leur sera plus possible d'agir à leur guise pour leur propre intérêt, et non pour celui du peuple qu'ils sont censés servir.



Le pouvoir donne des droits, certes, mais aussi et surtout des devoirs!!!!


Maintenant, en ce qui concerne Gbagbo, c'est sûr qu'il refuse de reconnaître que son rival a gagné les élections, ce qui implique qu'il a eu tort de s'accrocher. 
Il perd la face, et c'est sans doute ce que son épouse Simone lui a démontré...

Et puis il y a le risque de se retrouver devant un tribunal pour "crimes contre l'Humanité" par exemple.
Ce qui concerne peut-être encore plus son épouse?...



Alors, comment sortir de cette situation "insoluble"?

Le plus important est que la paix et a vie "normale" reviennent, notamment à Abidjan.
Pour cela, Gbagbo doit s'engager à ne plus contester le résultat des élections.



Il pourrait peut-être l'accepter si on lui octroyait l'immunité, lui garantissant qu'il ne serait pas jugé?...

 Ils serait ainsi tranquilisé.

Bien sûr, de nombreuses voix s'élèveraient contre une telle immunité!
Ouattara le premier, sans doute!

Cela dit, une reddition rapide de Gbagbo permettrait enfin de panser les plaies de la Côte d'Ivoire...

Ce serait finalement le plus important...
Et on pourrait enfin avancer, se consacrer à l'avenir, sans se torturer avec le passé...

Cela vaudrait la peine d'essayer en tous cas!

Enfin, nous verrons ce que les "professionnels" de la politique vont finalement décider...